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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 08:53

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EcoleFemmes-1aEt votre front, je crois, veut que du mariage

Les cornes soient partout l'infaillible apanage.

 

L'école des femmes, Molière

(Arnolphe, acte I, scène 1)

 

 

Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères,

Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères!

De la plupart des gens c'est la démangeaison ;

Et, sans vous embrasser dans la comparaison,

Je sais un paysan qu'on appelait Gros-Pierre,

Qui, n'ayant pour tout bien qu'un seul quartier de terre,

Y fit tout alentour faire un fossé bourbeux,

Et de monsieur de l'Isle en prit le nom pompeux.

 

L'école des femmes, Molière

(Chrysalde, acte I, scène 1)

 

 

(Arnolphe) Quelle nouvelle?

(Agnès) Le petit chat est mort.

(Arnolphe) C'est dommage ; mais quoi!

Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi.

 

L'école des femmes, Molière

(Arnolphe et Agnès, acte II, scène 5)

 

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 19:00

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Armes du duché de Brunswick (et Royaume de Hanovre)

 

b-allemagne-brunswick-3Ecartelé au 1 et au 4 de gueules à trois léopards d'or armés et lampassés d'azur qui est d'Angleterre moderne ; au 2 d'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur, au double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du même qui est d'Ecosse ; au 3 d'azur à la harpe d'or cordée d'argent qui est d'Irlande ; avec sur-le-tout un tiercé en pairle renversé qui a, au 1 de gueules à deux léopards d'or armés et lampassés d'azur qui est de Brunswick ; au 2 d'or semé de cœurs de gueules, au lion d'azur armé et lampassé de gueules et brochant sur le tout qui est de Lunebourg ; au 3 de gueules au cheval au galop d'argent qui est de Westphalie ; et sur-le-tout-du-tout de gueules à la couronne d'or dite "de Charlemagne" qui est la dignité d'Archi-Sénéchal de l'Empire.

 

En résumé, nous avons les armes du Royaume-Uni (écartelé au 1 et 4 d'Angleterre ; au 2 d'Ecosse et au 3 d'Irlande) avec sur-le-tout un tiercé en pairle renversé avec au 1 de Brunswick, au 2 de Lunebourg et au 3 de Westphalie, et sur-le-tout-du-tout de la dignité d'Archi-Sénéchal de l'Empire.

 

La très ancienne maison des Guelfes est issue de la maison d'Est. Cette famille se divise en deux branches dès le XIIème siècle. La première se fait un nom en Italie et règne sur le duché de Modène jusqu'en 1803. La seconde s'établit en Allemagne où elle fonde de nombreuses branches. Ses représentants sont un temps ducs de Bavière, et ducs de Saxe. Dépossédés de leurs terres par l'Empereur, ils ne conservent que le territoire de Brunswick et de Lunebourg.

 

Les Guelfes se divisent ensuite en un grand nombre de branches. Deux principales lignes se forment : celle des ducs de Wolfenbüttel et celle des ducs de Lunebourg.

 

L'Histoire favorise par la suite celle de Lunebourg qui reçoit la dignité d'Electeur du Saint-Empire, avec le titre d'Electeur de Hanovre (Ernest-Auguste Ier, 1692). Elle reçoit en même temps la dignité d'Archi-Sénéchal de l'Empire. Une politique matrimoniale judicieuse permet à Georges Ier, Electeur de Hanovre, de devenir roi de Grande-Bretagne (1714). Les Guelfes règnent sur la Grande-Bretagne jusqu'en 1901 (décès de la reine Victoria). Entre temps, le Hanovre est devenu un royaume (1815), ce qui permet aux rois Guelfes de régner sur 2 royaumes à la fois ! Cependant, la succession hanovrienne ne supportant pas la transmission féminine, lors de l'accession de la reine Victoria au trône de Grande-Bretagne, la couronne de Hanovre échoit à son oncle qui devient le roi Ernest-Auguste Ier (1837). De cette période de double royauté date la composition du blason actuel des ducs de Brunswick, prince de Hanovre, associant les armes de la Grande-Bretagne et les blasons des différentes possessions familiales allemandes (Brunswick et Lunebourg).

 

Après la guerre austro-prussienne de 1866, le royaume de Hanovre est annexé par la Prusse, qui dépossède dont ainsi cette famille royale de tous ses Etats.

 

La branche de Wolfenbüttel, quant-à elle, continue de vivoter dans son duché. A son extinction, la Prusse confisque le duché qui aurait dû revenir à la branche royale de Hanovre (1884), alors en disgrâce.

 

Ce n'est qu'en 1913 que la Prusse accepte que le prince Ernest-Auguste III, petit fils du roi dépossédé, puisse entrer en possession du duché de Brunswick à l'occasion de son mariage avec la fille de l'empereur Guillaume II.

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 13:06

 

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LochesEglise-10Edifiée pour l'essentiel entre les XIème et XIIème siècles, la collégiale Saint-Ours est une construction assez étonnante vue de l'extérieur, avec ses clochers pyramides à huit faces.


Mais la collégiale reste surtout connue pour abriter le tombeau d'Agnès Sorel (1425-1450), première "favorite" de l'Histoire de France. Son royal amant, Charles VII, avait commandé deux tombeaux pour sa favorite et conseillère. Le premier pour recevoir le cœur, à Jumièges, et le second, de marbre blanc, pour le corps, à Loches.


A l'origine placé dans le chœur de la collégiale, il avait été déplacé en 1777 dans la nef. Il fut profané en 1794, puis finalement, installé dans le Logis royal. Une nouvelle fois déplacé dans une autre salle du Logis en 1970, il a finalement été réinstallé dans la collégiale en 2005.


Agnès donna 4 enfants à Charles VII, qu'il eut la courtoisie de reconnaître : 3 filles et 1 garçon mort à l'âge de 6 mois. La seconde fille, Charlotte de Valois épousa en 1462 Jacques de Brézé, sénéchal de Normandie, dont elle eut un fils, Louis de Brézé. Ce dernier épousa Diane de Poitiers, favorite royale d'Henri II… (http://yolio.over-blog.com/article-chateau-d-anet-le-bijou-renaissance-de-diane-de-poitiers-1-2-48141816.html)


LochesEglise-05


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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 20:30

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MedecinVolant1Hé ! Mon Dieu, Monsieur, ne soyez point en peine ; je vous réponds que je ferai aussi bien mourir une personne qu'aucun médecin qui soit dans la ville. On dit un proverbe, d'ordinaire : Après la mort le médecin ; mais vous verrez que, si je m'en même, on dira : Après le médecin, gare à la mort !


Le médecin volant, Molière

(Sganarelle, scène 2)

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 09:10

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BriocheThon-09C'est comme toutes les recettes, il faut avoir tout en stock. Mais après, ça met 10 minutes, pas plus… Rapidité, efficacité, …


Ingrédients pour 4 brioches :


4 brioches

Une boite de 140 gr de concentré de tomate

Une boite de 200 gr de thon au naturel

Un bocal de 354 (!) gr d'olives dénoyautées (reste 160 gr en poids net égoutté…)


Préparation :


Commencer par évider les brioches : couper un chapeau, et enlever doucement la mie pour créer assez de vide sans trop fragiliser les parois. C'est pas facile, je sais, mais on y arrive.


Placer dans le robot de cuisine : la mie des brioches, le concentré de tomate, le thon et les olives. Ajouter deux "gloups" de lait, et mixer le tout pour obtenir une pate assez souple.


Garnir les brioches avec la préparation. En option, on peut mettre juste un peu de fromage râpé sur la préparation avant de couvrir avec le chapeau pour qu'il tienne bien après la cuisson.


Mettre un peu de fromage râpé sur le chapeau, et mettre au four (fonction grill) environ 20 minutes.


Servir chaud, avec par exemple une petite salade d'endives, champignons et concombres (avec un soupçon de vinaigre balsamique).


BriocheThon-01Vider les brioche, et mettre de côté la mie


BriocheThon-02Les brioches vides...


BriocheThon-03Dans le mixeur : olives, concentré de tomate, thon et mie


BriocheThon-04La même chose, après le vrrrrrrrrrmmmmmmmm


BriocheThon-05Bien garnir les brioches avec la préparation


BriocheThon-06Les brioches prêtes à mettre au four


BriocheThon-07Les brioches juste sorties du four


BriocheThon-08Bien dorée !


BriocheThon-10Brioche servie avec sa garniture fraiche

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 20:30

 

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LochesDonjon-31Cette forteresse médiévale ne présente plus que ces murailles massives et son donjon imposant.

 

Entièrement vide, le donjon a perdu ses planchers et plafonds. Les murs sont toujours marqués par les cheminées qui délimitent les anciens niveaux. Une série d'escaliers permet d'accéder à son sommet, et de contempler Loches et ses environs, à 36 mètres de haut, plus la hauteur de la proéminence sur laquelle il est construit !

 

Le donjon est surtout connu pour ses illustres prisonniers. Louis XI en ayant fait une prison d'Etat, il y fit enfermer ses plus célèbres proies, comme le cardinal Balue, ou encore Ludovic Sforza, duc de Milan. Son fils Charles VIII y fait à son tour enfermer momentanément Philippe de Commynes, ancien ministre de son royal père.

 

Les cages utilisées par Louis XI ont fait fantasmer nombre d'historiens ! La reconstitution d'une de ses cages permet à chacun de se faire son idée. Non utilisées depuis bien longtemps, ces "monuments de la tyrannie" furent finalement détruites pendant la révolution, en 1790.

 

Repères historiques :

 

XIème siècle : construction ordonnée par Foulques III Nerra, comte d'Anjou

XVème siècle : devient une prison royale

1801 : devient une prison départementale

1926 : fin d'activité de la prison

 

LochesDonjon-30

 

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 10:50

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Fait suite à la présentation du château :

http://yolio.over-blog.com/article-chateau-d-anet-le-bijou-renaissance-de-diane-de-poitiers-1-2-48141816.html

 

Anet-07Repères historiques

 

L'histoire de ce château est particulièrement riche. J'ai fait un "petit" résumé. Certes un peu long, mais qui montre combien ce château, dès son édification, est resté près du pouvoir royal, passant de membres en membres dans la "famille royale" au sens très large. On trouve ainsi des princes de sang, comme les Condé ou les Orléans, et des princes légitimés, comme les Vendôme ou les Penthièvre. Tout un programme.

 

 

 

XIIème :

1378 :

 

 

1444 :

 

 

1470 :

 

1490 :

 

1515 :

 

1531 :

 

 

 

1547 :

 

 

 

 

1566 :

 

 

 

1576 :

 

1581 :

 

1615 :

 

1623 :

 

 

1665 :

1669 :

 

 

1680 :

 

 

 

 

 

1686 :

 

 

 

1712 :

 

 

1718 :

 

 

1723 :

 

 

 

 

 

 

1755 :

 

1775 :

 

 

1793 :

 

 

1793 :

1798 :

 

1804 :

 

1820 :

 

1821 :

 

 

 

1840 :

 

 

1852 :

 

 

 

 

1860 :

 

 

 

 

 

1868 :

1884 :

 

 

 

1914 :

 

1940 :

 

 

 

1944 :

 

 

1950 :

 

1967 :

première forteresse.

démantelé sur ordre du roi Charles V, à la suite de la révolte de Charles le Mauvais, roi de Navarre, comte d'Evreux et seigneur d'Anet.

Charles VII donne à son chambellan Pierre de Brézé les seigneuries de Nogent-le-Roi, Anet, Bréval et Montchauvet.

construction d'un manoir par Jacques, fils de Pierre de Brézé, grand sénéchal de Normandie.

le manoir passe à son fils, Louis de Brézé, Grand Sénéchal de Normandie.

veuf de Catherine de Dreux, Louis (56 ans) épouse Diane de Poitiers (16 ans).

mort de Louis de Brézé. Diane devient la maitresse du prince Henri, devenu en 1547 le roi Henri II. Diane est la gouvernante des enfants d'Henri II et de Catherine de Médicis.

début de la construction sur ordre de Diane de Poitiers ; architecte Philibert de l'Orme, 5 ans de travaux : 1547, terrassement, douves, caves et égout ; 1548, corps principal, 1549-1550, aile droite et chapelle ; 1551 aile gauche et portail.

mort de Diane de Poitiers à Anet ; construction d'une chapelle où est placé son tombeau, par Pierre Bontemps. Le château passe à sa seconde fille, Louise de Brézé, épouse du duc d'Aumale (frère du duc de Guise)

Louise donne le château à son fils, Charles de Lorraine, duc d'Aumale.

la seigneurie d'Anet est érigée en principauté.

 

la duchesse d'Aumale vent le château à Marie de Luxembourg, duchesse de Mercœur.

le château passe par héritage à César de Vendôme, époux de Françoise de Mercœur, et fils légitimé d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées.

mort de César de Vendôme.

mort de Françoise de Mercœur, duchesse douairière de Vendôme. Le château passe à son petit fils, Louis-Joseph de Vendôme.

campagne de grands travaux : création du canal et aménagement des jardins sur des plans de Le Notre, escalier d'honneur et pavillon du Gouvernement par Claude Desgots, décoration des appartements du rez-de-chaussée dans le style " grotesque " par Claude III Audran et le peintre animalier François Desportes.

1686 :  grande réception à Anet donnée par le duc de Vendôme (coût 100 000 livres) : opéra Acis et Galatée de et par Lulli, huit jours de fête.

 

mort de Louis-Joseph de Vendôme, le château passe à sa veuve Marie-Anne de Bourbon-Condé, duchesse douairière.

mort de la duchesse Marie-Anne, sans postérité. Le château passe à sa mère, Anne-Henriette, princesse de Condé (veuve d'Henri III, prince de Condé).

mort de la princesse de Condé. Partage entre ses héritiers en 1732 : le château passe à sa fille Anne-Louise de Bourbon, duchesse du Maine, épouse de Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, fils légitimé de Louis XIV et de la Montespan. La duchesse du Maine donne le château à son fils aîné, Louis-Auguste de Dreux.

mort de Louis-Auguste de Dreux. Le château passe à son frère Louis-Charles de Dombes.

mort de Louis-Charles de Dombes, qui désigne comme héritier son cousin, Louis-Jean de Penthièvre.

mort de Louis-Jean de Penthièvre. Le château passe à sa fille, Adelaïde, épouse de Louis-Philippe-Joseph, duc d'Orléans (Philippe Egalité)

1793 :  confiscation.

1798 :  vente comme bien national, le château est acheté par les marchands de biens Ramsden et Herigoyen, début des dégradations et du démantèlement.

 

achat par Demonti, abattage de tous les arbres du parc et destruction du logis central et de l'aile droite

achat des ruines du château par Adelaïde d'Orléans, son ancienne et éphémère propriétaire.

mort d'Adelaïde d'Orléans. Le château passe à son fils, Louis-Philippe, duc d'Orléans (future roi Louis-Philippe Ier), qui le vend à Louis Passy, receveur général du département de l'Eure.

achat des ruines par le comte Adolphe de Caraman, 1ère campagne de restauration : pavillons et aile subsistante (gauche), chapelle par l'architecte Auguste Caristie.

classement "monument historique" de la chapelle et du portail. Début de la 2ème campagne de restauration : le grand portail (copie de la Nymphe de Cellini au tympan, nouvelle horloge, statut du groupe du cerf et des chiens au sommet), parc à l'anglaise par le paysagiste Bühler.

achat du château par Ferdinand Moreau, député de la Seine et conseiller général d'Eure-et-Loir, 3ème campagne de restauration et garniture des pièces avec des meubles originaires du château et retrouvés (notamment le lit de Diane de Poitiers) et les tapisseries de l'histoire de Diane (XVIème siècle)

achat du Grand Parc et autres propriétés.

mort de Ferdinand Moreau. Le château passe à sa fille et son gendre, le comte Guy de Leusse. Poursuite des restaurations.

 

installation d'un hôpital auxiliaire de la Croix Rouge dans le château.

destruction, lors d'un bombardement, du couvent des Cordeliers, situé au fond du parc (fondé en 1583 par Charles de Lorraine). Occupation du château par l'armée allemande.

mort de la comtesse de Leusse. Le château passe à sa petite-fille, épouse de Charles de Yturbe. Poursuite des restaurations.

restauration du Pavillon de la Vénerie de Philibert de l'Orme (architecte du château)

fin de la restauration de la chapelle funéraire, rétablie dans son état primitif

 

 

   

 

 

   

Anet-DianePoitiers

Diane de Poitiers

 

Anet-HenriII

Henri II

 

 

 

 

 

 

 

Anet-CesarVendome

César de Vendôme

 

Anet-HenriIV

Henri IV

 

Anet-LouisJosephVendome

Louis-Joseph de Vendôme

 

Anet-MarieAnneBourbonConde

Marie-Anne de Bourbon-Condé

 

Anet-AnneHenrietteBourbonConde

Anne-Henriette de Condé

 

Anet-AnneLouiseBourbonConde

Anne-Louise de Bourbon

 

Anet-LouisAugusteIIDreux

Louis-Auguste de Dreux

 

Anet-LouisCharlesDombes

Louis-Charles de Dombes

 

Anet-LouisJeanPenthievre

Louis-Jean de Penthièvre

 

Anet-AdelaidePenthievre

Adelaïde d'Orléans

 

Anet-LouisPhilippeI

Louis-Philippe Ier

 

 

 

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 21:20

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Etourdi-5Quand nous faisons besoin, nous autres misérables,

Nous sommes les chéris et les incomparables ;

Et dans un autre temps, dès le moindre courroux,

Nous sommes les coquins qu’il faut rouer de coups.

 

L'étourdi ou les contretemps, Molière

(Mascarille, acte I, scène 2)

 

 

Vous savez mon talent, je m’offre à vous servir.

 

L'étourdi ou les contretemps, Molière

(Mascarille, acte I, scène 2)

 

 


Qui tôt ensevelit, bien souvent assassine ;

Et tel est cru défunt, qui n’en a que la mine.

 

L'étourdi ou les contretemps, Molière

(Anselme, acte II, scène 2)

 

 

Etourdi-2C’est à vous de rêver et de faire des songes,

Puisqu’en vous il est faux que songes sont mensonges.

 

L'étourdi ou les contretemps, Molière

(Mascarille, acte IV, scène 2)

 

 

Faut-il que le malheur, qui me suit à la trace,

Me fasse voir toujours disgrâce sur disgrâce !

 

L'étourdi ou les contretemps, Molière

(Lélie, acte IV, scène 6)

 

 

Allons donc, et que les cieux prospères

Nous donnent des enfants dont nous soyons les pères.

 

L'étourdi ou les contretemps, Molière

(Mascarille, acte V, scène 11)

 

 Etourdi-6


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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 17:43

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Armes du Royaume de Danemark

 

a-danemark-3Ecartelé à la croix d'argent bordée de gueules qui est le Danebrog, aux 1 et 4 d'or à neuf cœurs de gueules posés en trois pals, à trois lions léopardés d'azur, armés et lampassés de gueules, couronnés du champ, brochant sur-le-tout qui est de Danemark moderne, au 2 d'or à deux lions léopardés d'azur, armés et lampassés de gueules qui est de Schleswig, et au 3 coupé d'azur, à trois couronnes d'or qui est de Suède moderne et d'un parti d'azur au bélier d'argent qui est des Féroé et d'azur à l'ours polaire d'argent qui est de Groenland ; avec sur-le-tout d'or, à deux fasces de gueules qui est d'Oldenbourg.

 

En court (enfin, difficile de faire court avec un blason composé comme celui-là !), ça nous fait donc : écartelé à la croix d'argent bordée de gueules qui est le Danebrog, aux 1 et 4 de Danemark moderne, au 2 de Schleswig, et au 3 coupé de Suède moderne et d'un parti des Feroë et de Groenland ; avec sur-le-tout d'Oldenbourg.

 

Jusqu'au XIVème siècle, les rois de Danemark portent les 3 pals de 3 cœurs et dessus, 3 léopards (ce qui est appelé "de Danemark ancien"). Lorsque les rois du Danemark réalisent l'union des trois royaumes nordiques sous le même sceptre (L'Union de Calmar), ils composent leurs blasons en mélangeant les armes des trois royaumes. Ainsi, Eric VII partage son blason en 4 quartiers en utilisant la croix de Danebrog. Il place dans les quartiers les armes du Danemark, qui sont légèrement modifiées par le changement des léopards par es lions léopardés (les premiers regardent le spectateur, tandis que les seconds regardent vers la gauche) ; les armes de Suède anciennes et les armes modernes ; celles du domaine familial de Poméranie, et enfin celles de Norvège anciennes.

 

Tous les rois composent ensuite leurs armes sur ce schéma de blason coupent quatre quartier, y insérant les armes de ses possessions ou prétentions. Jusqu'à arriver aux armes de la reine Margrethe (Marguerite) II qui est le reflet du Danemark contemporain et dépendances des Féroé et de Groenland. En plaçant en cœur les armes d'Oldenbourg, la reine rappelle les origines allemandes de la dynastie.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 20:00

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Anet-00Ce qui m'a marqué en arrivant à Anet, c'est l'exubérance du site.

 

Tout d'abord, l'esplanade sur laquelle est posé le site est très grande, et présente plusieurs bâtiments hétéroclites, pas très hauts. De gauche à droite, on trouve : la chapelle mortuaire, le château, le portail et la chapelle.

 

 

 

La visite du domaine

 

Le portail d'entrée monumental, à colonnes, tympan sculpté et sculpture sommitale représentant un cerf aux prises avec des chiens. Le ton est donné, et rappelle que le domaine était consacré à la chasse. La chasse qui rappelle la déesse Diane, du même nom que cette Diane de Poitiers qui est à l'origine du château actuel.

 

La chapelle est une curiosité architecturale. De petite taille et sur le plan d'une croix grecque, elle est surmontée d'une coupole en caissons et le portail est surmonté de deux tours à sommet pyramidale ! Cela donne un aspect totalement atypique à ce monument aux vitraux gris.

 

La chapelle funéraire fut commandée par Diane de Poitiers elle-même, en 1565 soit un an avant sa mort. Elle fut consacrée en 1577. Elle abrite le tombeau de Diane. Ce tombeau a connu de drôles d'aventures. Démantelé lors de la révolution, il fut retrouvé dans les fermes alentour, et finalement rendu à la chapelle. Il se compose d'un cénotaphe de marbre noir surmonté d'une statue de Diane de Poitiers agenouillée en prière.

 

Le château actuel est un bâtiment assez simple, très joli, de taille "humaine". Mais il ne faut pas oublier qu'il n'est que le tiers du château d'origine.

 

On y visite :

-  le grand vestibule, dallé de noir et blanc, comprenant des pilastres cannelés à chapiteaux corinthiens et des consoles où sont posés des bustes d'empereurs romains,

-  le salon rouge, plafond peint par Audran et tableau d'Henri II et Catherine de Médicis . Dans une vitrine, souvenirs de Diane de Poitiers dont une mèche de ses cheveux prélevée au moment de la profanation de sa sépulture en 1795 par des révolutionnaires,

-  un vestibule abritant une collection de faïences anciennes,

-  la salle à manger, tapisseries des Flandres sur le thème de la chasse et cheminée monumentale aux armoiries de Diane de Poitiers portant l'une inscription " Dapibus mensas orneramus inemptis " (Virgile) [Nous chargeons nos tables de mets qui ne sont pas achetés],

-  salle des gardes (longueur 15 mètres), avec des tapisseries sur le thème de Diane, sur cartons de Jean Cousin le père (vers 1552-1555) et un portrait supposé de Diane de Poitiers par le Primatice,

-  la chambre d'honneur, avec le lit de Diane de Poitiers, avec un cabinet de toilette, signe de modernité !

 

Horaires d'ouverture

 

Du 1er avril au 31 octobre : tous les jours, sauf mardi, de 14h à 18h

Du 1er au 30 novembre et du 1er février au 31 mars : le week-end de 14h à 17h

 

Site officiel du château

 

http://www.chateaudanet.com/

 

 

A suivre : histoire du château : http://yolio.over-blog.com/article-chateau-d-anet-le-bijou-renaissance-de-diane-de-poitiers-2-2-48195887.html

 

 

 

Anet-01

  Le portail vu de l'extérieur


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  Le portail vu de la cour intérieur


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  La chapelle du chateau


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  Le seuil de la chapelle, aux armes de Diane de Poitiers (les 2 D opposés)


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  L'un des vitraux de la chapelle


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  La coupole en caisson de la chapelle


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  La chapelle funéraire de Diane de Poitiers


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  Le monument funéraire de Diane de Poitiers


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Le chateau, façade de la cour intérieure 

Anet-09

Le chateau, facade du parc 

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