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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 09:33

Décès du professeur émérite Jacques Rojot (16 avril 2020)

 

Pour voir le CV de ce chercheur universitaire, voici le lien vers le site de l'université Panthéon-Assas-Paris II, où le professeur émérite donnait toujours des cours au sein de la Maison des sciences de gestion, au Ciffop (Centre Interdisciplinaire de Formation à la Fonction Personnel) :


https://www.u-paris2.fr/fr/universite/enseignants-chercheurs/m-jacques-rojot

 

Plutôt que de paraphraser, voici également une biographie publiée sur le site business science institute ( https://www.business-science-institute.com/professeurs/jacques-rojot/ ) :

" Professeur émérite à l’université de Paris II, agrégé des Facultés de Sciences de Gestion, Docteur d'Etat en Sciences de Gestion et titulaire d'un Ph. D. en Management (Université de Californie à Los Angeles). Auteur ou co-auteur de plus de 15 ouvrages et 150 articles dans des revues scientifiques, notamment en France, en Europe et aux Etats-Unis, dans les domaines des relations sociales, de la gestion des ressources humaines et de la théorie des organisations. Conseiller scientifique de l'Institut de l'Entreprise, membre du conseil scientifique de l’APM, correspondant en France de la National Academy of Arbitrators, il est aussi administrateur de la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises, président de l’Association Nationale des Professeurs Universitaires de Sciences de Gestion, président du Jury de l'ESSEC et président fondateur et membre du Bureau de la CIDEGEF. Il est enfin chevalier de la Légion d’honneur et officier des Palmes Académiques. "

 

Selon le site theses.fr, il a dirigé pas moins de 34 thèses, et a participé en tant que rapporteur, président ou membre de jury à 12 autres.

 

J'ai eu la chance de bénéficier de l'enseignement de cette personnalité, éternel chercheur dans les domaines des relations humaines et des organisations. Les yeux espiègles, le sourire vague toujours présent, l'observation et le questionnement permanents.

 

Pour découvrir, ou revoir ce grand esprit de la théorie des organisations et de la rationalité limitée de l'Homme, voici quelques courtes vidéos (si les liens ne fonctionnent pas, n'hésitez pas à les copier pour les coller dans la barre du navigateur) :

 

https://www.tvdma.org/…/la-theorie-de-lorganisation-partie-1
https://www.tvdma.org/…/la-theorie-de-lorganisation-partie-2
https://www.tvdma.org/video/lorganisation
https://www.tvdma.org/…/lhomme-ne-peut-pas-etre-absolument-…

 

J'adresse mes condoléances à sa famille, ses amis, ses collègues, et à toute la communauté du CIFFOP.

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29 avril 2018 7 29 /04 /avril /2018 14:22

 

Parce que le moment était fort, et parce que le discours était juste. Voilà le texte intégral :

 

 

Discours prononcé par Emmanuel Macron le 28 mars, dans la cour des Invalides, en hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame tué dans l'attentat de Trèbes (Aude).

 

 

 

Messieurs les Présidents,

Monsieur le Premier ministre,

Madame et Messieurs les Premiers ministres,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Parlementaires,

Mesdames et Messieurs les Officiers généraux,

Mesdames et Messieurs les Officiers, Sous-officiers, Gendarmes adjoints volontaires d’active ou de réserve, personnels civils de la Gendarmerie nationale,

Chère Madame BELTRAME,

Chère Madame NICOLIC-BELTRAME,

Chères familles,

Mesdames et Messieurs,

 

Il était environ onze heures ce vendredi 23 mars 2018, lorsque le lieutenant-colonel Arnaud BELTRAME s’est présenté avec ses hommes devant la grande surface de Trèbes dans l’Aude.

 

Un quart d’heure seulement leur avait suffi pour être sur les lieux.

 

Que savait-il à ce moment-là du terroriste qui s’y était retranché ?

 

Il savait qu’il avait un peu plus tôt tué le passager d’un véhicule, Jean-Michel MAZIERES, et grièvement blessé son conducteur Renato GOMES DA SILVA.

 

Qu’il avait fait feu sur des CRS aux abords de leur caserne et blessé l’un d’entre eux à l’épaule, le brigadier Frédéric POIROT (phon).

 

Que dans ce commerce où il s’était retranché il avait abattu deux hommes à bout portant : Hervé SOSNA, un client, et Christian MEDVES, le chef boucher.

 

Nous pensons en cet instant à ces blessés, à ces morts, nos morts, et à leurs familles dans le recueillement.

 

Il savait aussi que le terroriste détenait une employée en otage. Qu’il se réclamait de cette hydre islamiste qui avait tant meurtri notre pays. Qu’avide de néant ce meurtrier cherchait la mort. Cherchait sa mort. Cette mort que d’autres avant lui avaient trouvée. Une mort qu’ils croyaient glorieuse, mais qui était abjecte : une mort qui serait pour longtemps la honte de sa famille, la honte des siens et de nombre de ses coreligionnaires ; une mort lâche, obtenue par l’assassinat d’innocents.

 

L’employée prise en otage était de ces innocents.

 

Pour le terroriste qui la tenait sous la menace de son arme, sa vie ne comptait pas, pas plus que celle des autres victimes.

 

Son sort sans doute allait être le même.

 

Mais cette vie comptait pour Arnaud BELTRAME. Elle comptait même plus que tout car elle était comme toute vie la source de sa vocation de servir.

 

Accepter de mourir pour que vivent des innocents, tel est le cœur de l’engagement du soldat. Être prêt à donner sa vie parce que rien n’est plus important que la vie d’un concitoyen, tel est le ressort intime de cette transcendance qui le portait. Là était cette grandeur qui a sidéré la France.

 

 

 

 

Le lieutenant-colonel BELTRAME avait démontré par son parcours exceptionnel que cette grandeur coulait dans ses veines. Elle irradiait de sa personne. Elle lui valait l’estime de ses chefs, l’amitié de ses collègues et l’admiration de ses hommes.

 

A cet instant toutefois d’autres, même parmi les braves, auraient peut-être transigé ou hésité. Mais le lieutenant-colonel BELTRAME s’est trouvé face à la part la plus profonde et peut-être la plus mystérieuse de son engagement.

 

Il a pris une décision qui n’était pas seulement celle du sacrifice, mais celle d’abord de la fidélité à soi-même, de la fidélité à ses valeurs, de la fidélité à tout ce qu’il avait toujours été et voulu être, à tout ce qui le tenait.

 

Ce choix lui ressemblait tellement que sa mère apprenant qu’un gendarme accomplissait ce geste a instinctivement, presque charnellement reconnu son fils. Elle a su que c’était lui avant même de savoir.

 

Lucide, déterminé, le lieutenant-colonel BELTRAME a pris auprès du terroriste la place de l’otage.

 

Il était un peu moins de midi.

 

Un soldat aussi aguerri, gendarme d’élite, cité au combat en Irak, sentait surement qu’il avait rendez-vous avec la mort ; mais il avait rendez-vous avant tout et plus encore avec sa vérité d’homme, de soldat, de chef.

Ce fut la source de son immense courage : pour ne pas manquer aux autres, il faut ne pas se manquer à soi-même. Le lieutenant-colonel BELTRAME a fait ce choix parce qu’il se serait éternellement reproché de ne pas l’avoir fait.

 

Je sais ce que peuvent ressentir ceux qui étaient à ses côtés ce jour là. Ils revoient s’écouler lentement les minutes qui ont conduit à cette décision, ils revoient le lieutenant-colonel BELTRAME déposer son arme, lever les bras et s’avancer, seul, vers le terroriste. Ils savent désormais que tout s’est joué là. Ils savent aussi qu’il n’aurait laissé sa place à personne car l’exemple vient du chef, et l’exemplarité était pour lui comme pour chacun d’entre vous une vertu cardinale.

 

Au cœur de tout vrai courage se trouve une grande force morale. Elle ne se discute pas, elle pousse à agir. Avant même ce 23 mars, le lieutenant-colonel BELTRAME était de ces fils que la France s’honore de compter dans ses rangs. L’hommage que la patrie lui rend en ce jour, nous le rendons aussi aux actions remarquables qui avaient jalonné sa carrière, comme elles jalonnent la vie de tant de ses camarades au sein de nos armées.

 

Dés sa sortie de l’école Saint-Cyr, il avait choisi la gendarmerie. Il en avait fait sa seconde famille, parce qu’elle était proche de la vie de ses concitoyens, et qu’elle exigeait de lui, chaque jour, l’excellence.

 

Une gendarmerie qui paie chaque année son tribut à la sécurité et à la protection des Français. Une gendarmerie qui, cette fois encore, s’est illustrée par sa maîtrise et sa force.

 

Et je rends ici hommage aux forces de gendarmerie de l’Aude, à leur chef, le colonel Sébastien GAY, au chef du GIGN de l’antenne de Toulouse et à ses hommes, dont deux ont été blessés en menant l’assaut. Tous sont durement éprouvés par la perte de leur camarade.

 

Je sais, et les Français savent qu’ils ont tout fait pour que le pire n’advienne pas, comme leurs camarades de la police et du renseignement et de tous les services de la préfecture.

 

Les Français n’oublient pas non plus le tribut payé par toutes nos forces de sécurité sur le sol national, et par nos armées sur les théâtres extérieurs. Tous ont droit à notre respect inconditionnel.

 

Et tous – je le sais – partagent la certitude profonde qui animait le lieutenant-colonel BELTRAME : celle que son destin ne lui appartenait pas tout à fait, qu’il avait partie liée avec quelque chose de plus élevé que lui-même. Car il était un engagé, et il avait juré de faire corps avec un idéal plus grand et plus haut.

 

Et cet idéal, c’était le service de la France.

 

Dès que nous eûmes appris son geste, à l’issue incertaine, nous tous, Français, avons tremblé d’un frisson singulier.

 

L’un d’entre nous venait de se dresser.

 

Droit, lucide, et brave, il faisait face à l’agression islamiste, face à la haine, face à la folie meurtrière, et avec lui surgissait du cœur du pays l’esprit français de résistance, par la bravoure d’un seul entraînant la Nation à sa suite.

 

Cette détermination inflexible face au nihilisme barbare convoqua aussitôt dans nos mémoires les hautes figures de Jean Moulin, de Pierre Brossolette, des Martyrs du Vercors et des combattants du maquis. Soudain se levèrent obscurément dans l’esprit de tous les Français, les ombres chevaleresques des cavaliers de Reims et de Patay, des héros anonymes de Verdun et des Justes, des compagnons de Jeanne et de ceux de Kieffer - enfin, de toutes ces femmes et de tous ces hommes qui, un jour, avaient décidé que la France, la liberté française, la fraternité française ne survivraient qu’au prix de leur vie, et que cela en valait la peine.

 

Car l’intolérable, jamais ne peut l’emporter.

 

Le camp de la liberté, celui de la France, est confronté aujourd’hui à un obscurantisme barbare, qui n’a pour programme que l’élimination de nos libertés et de nos solidarités. Les atours religieux dont il se pare ne sont que le dévoiement de toute spiritualité, et la négation même de l’esprit. Car il nie la valeur que nous donnons à la vie. Valeur niée par le terroriste de Trèbes. Valeur niée par le meurtrier de Mireille KNOLL, qui a assassiné une femme innocente et vulnérable parce qu’elle était juive, et qui ainsi a profané nos valeurs sacrées et notre mémoire.

 

Non, ce ne sont pas seulement les organisations terroristes, les armées de Daesh, les imams de haine et de mort que nous combattons. Ce que nous combattons, c’est aussi cet islamisme souterrain, qui progresse par les réseaux sociaux, qui accomplit son œuvre de manière invisible, qui agit clandestinement, sur des esprits faibles ou instables, trahissant ceux-là mêmes dont il se réclame, qui, sur notre sol, endoctrine par proximité et corrompt au quotidien. C’est un ennemi insidieux, qui exige de chaque citoyen, de chacun d’entre nous, un regain de vigilance et de civisme.

 

Il s’agit-là, et depuis plusieurs années, d’une nouvelle épreuve.

 

Mais notre peuple en a surmonté beaucoup d’autres. C’est pourquoi il surmontera celle-ci aussi, sans faiblesse, et sans emportement, avec lucidité et avec méthode. Nous l’emporterons grâce au calme et à la résilience des Français ; peuple rompu aux morsures de l’histoire, patient dans le combat, confiant dans le triomphe ultime du droit et de la justice, comme si souvent l’a montré notre longue et belle histoire.

 

Nous l’emporterons par la cohésion d’une Nation rassemblée.

 

Pendant ces heures interminables, s’achevant par la mort du terroriste et le transfert du lieutenant-colonel vers l’hôpital de Carcassonne, dans la salle de commandement du ministère de l’Intérieur, nous avons tous espéré.

 

Chef des armées, j’ai moi aussi, ô combien, espéré. Le petit matin, hélas, nous a porté la nouvelle de sa mort comme un coup au cœur.

 

Pourtant, malgré la tristesse, malgré le sentiment d’injustice, la lueur qu’il a allumée en nous ne s’est pas éteinte, elle s’est au contraire propagée.

 

Alors que le nom de son assassin déjà sombrait dans l’oubli, le nom d’Arnaud BELTRAME devenait celui de l’héroïsme français, porteur de cet esprit de résistance qui est l’affirmation suprême de ce que nous sommes, de ce pour quoi la France toujours s’est battue, de Jeanne d’Arc au Général De Gaulle : son indépendance, sa liberté, son esprit de tolérance et de paix contre toutes les hégémonies, tous les fanatismes, tous les totalitarismes.

 

Puisse son engagement nourrir la vocation de toute notre jeunesse, éveiller ce désir de servir à son tour cette France pour laquelle un de ses meilleurs enfants, après tant d’autres, vient de donner héroïquement sa vie, clamant à la face des assoupis, des sceptiques, des pessimistes :

 

Oui, la France mérite qu’on lui donne le meilleur de soi.

 

Oui, l’engagement de servir et de protéger peut aller jusqu’au sacrifice suprême.

 

Oui, cela a du sens, et donne sens à notre vie.

 

Et je dis à cette jeunesse de France, qui cherche sa voie et sa place, qui redoute l’avenir, et se désespère de trouver en notre temps de quoi rassasier la faim d’absolu, qui est celle de toute jeunesse : l’absolu est là, devant nous.

 

Mais il n’est pas dans les errances fanatiques, où veulent vous entraîner des adeptes du néant, il n’est pas dans le relativisme morne que certains autres proposent. Il est dans le service, dans le don de soi, dans le secours porté aux autres, dans l’engagement pour autrui, qui rend utile, qui rend meilleur, qui fait grandir et avancer.

 

Telle est la voie montrée par Arnaud BELTRAME.

 

Cet engagement, je le retrouve chez nos militaires, nos pompiers, nos policiers, nos personnels soignants, nos professeurs, tous nos fonctionnaires engagés partout sur le terrain. Chaque étincelle en est précieuse en notre pays.

 

En sauvant cette jeune femme, le lieutenant-colonel Arnaud BELTRAME a conjuré l’esprit de renoncement et d’indifférence qui parfois menace. Il a montré que le socle vivant de la République, c’est la force d’âme.

 

Je le dis à son épouse, à sa mère, à ses frères, la leçon qu’il nous a offerte est, je le sais, d’un prix inacceptable, même si c’est le prix que chaque soldat est prêt à payer.

 

La gratitude de la patrie et les honneurs rendus ne vous ramèneront pas l’être que vous aimiez tant et dont toute la France a découvert ces derniers jours, le goût du bonheur, l’amour qu’il portait à sa famille, le sens de l’amitié. Ce héros était un homme avec son histoire, ses liens, ses sentiments, ses questionnements et lui-même avait ses héros, qui étaient les grands soldats français.

 

Arnaud BELTRAME rejoint aujourd'hui le cortège valeureux des héros qu’il chérissait.

 

Il vivra en vous, par vous, dans votre souvenir, dans vos prières ; mais ce que nous vous devons, c’est qu’il ne soit pas mort en vain, que sa leçon demeure gravée dans le cœur des Français.

 

Sa mémoire vivra. Son exemple demeurera. J’y veillerai ; je vous le promets.

 

Votre sacrifice, Arnaud BELTRAME nous oblige

 

Il nous élève. Il dit comme aucun autre ce qu’est la France, ce qu’elle ne doit jamais cesser d’être et qu’elle ne cessera jamais d’être tant que des femmes et des hommes décideront de la servir avec le courage, le sens de l’honneur, l’amour de la patrie que vous avez démontrés.

 

A ces mots, vous avez donné l’épaisseur de votre vie et les traits de votre visage.

 

Au moment du dernier adieu, je vous apporte la reconnaissance, l’admiration et l’affection de la Nation toute entière.

 

Je vous fais Commandeur de la légion d’honneur.

 

Et je vous nomme colonel de gendarmerie.

 

Vive la République.

 

Vive la France.

 

 

 

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28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 10:00

Très belle initiative de France Télévision pour choisir le représentant de la France pour le prochain concours de l'Eurovision 2018, à Lisbonne.

Le mode de sélection était assez intéressant :

1- première étape par France télévision,

2- deuxième étape par jury professionnel en deux séances,

3- troisième étape de sélection finale via le double vote maintenant en vigueur lors du vrai concours : un vote par jury professionnel et un vote par sélection du public.

Une chose intéressante : faire chanter chaque candidat avec un artiste de son choix dans une reprise d'un de ses succès. Cela donnait des duos intéressants. Très bonne idée.

C'est lors de cette troisième soirée que la surprise est survenue.

En effet, les votes des jurys internationaux mettaient en tête les deux chansons :

- d'Emmy Liyana - "OK ou KO" (https://www.youtube.com/watch?v=rebKe7i2ztY )

- de Lisandro Cuxi - "Eva" (https://www.youtube.com/watch?v=L5boFWHL4Pw )

 

Et patatras ! Les votes par téléphone des téléspectateurs français renversent le classement, et finalement, c'est la chanson de Monsieur Madame "Mercy" (https://www.youtube.com/watch?v=c-5UnMdKg70 ) qui finit en tête, et sera donc la chanson de la France pour le concours à Lisbonne.

Ce n'est pas mon choix. J'aurais bien nettement préféré la chanson d'Emmy Liyana "OK ou KO". Mais c'est la loi des concours ! Donc je souhaite bonne chance à "Mercy", même si je n'ai pas vraiment d'espoir. J'espère sincèrement être détrompé le jour J.

 

Pour la suite, rendez-vous les 8, 10 et 12 mai 2018 !

En un mot, une réaction à chacune des 8 chansons finalistes françaises :

Louka - "Mamma Mia" : Rien qui me motive particulièrement.

Igit - "Lisboa Jerusalem" : Belle invitation au voyage.

Emmy Liyana - "OK ou KO" : Du caractère, de la voix, un très bel ensemble, qui a du chien.

Madame Monsieur - "Mercy" : Rien de très intéressant dans tout ça.

Lisandro Cuxi - "Eva" : Chanson très "Eurovision". Il y a une vraie marque de fabrique.

Max Cinammon - "Ailleurs" : Pas trop de caractère dans cette chanson.

Nassi - "Rêve de gamin" : Il y a quelque chose de bien dans la musique, mais le travail n'est pas abouti.

Malo' - "Ciao" : Et bien, je n'ai rien compris. C'est du yaourt, mais en français (enfin, je pense ?).

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29 avril 2017 6 29 /04 /avril /2017 06:14

Tout le monde connaît le résultat national du 1er tour de l'élection présidentielle du 23 avril 2017.

 

Mais "au village", ça donne quoi ?

 

Ça donne :

- une plus forte participation,

- les deux mêmes qualifiés pour le second tour, mais pas dans le même ordre,

- les mêmes 3ème et 4ème,

- un grand désordre pour les micros représentations des 5ème au 11ème places.

 

 

% au niveau national

% au village

 

Abstention

22,23

9,31

Taux de participation nettement supérieur :

90,69 contre 77,77 au plan national

Votants

77,77

90,69

Blancs

1,39

1,58

Quasi équivalent

Nuls

0,60

0,53

Quasi équivalent

 

 

% au niveau national

% au village

 

 

Emmanuel MACRON

24,01

21,8

 

Inversion des deux premiers, avec un écart plus important

Marine LE PEN

21,30

27,4

 

François FILLON

20,01

19,6

 

Même rang, mais score plus faible

Jean-Luc MÉLENCHON

19,58

15,3

 

Benoît HAMON

6,36

6,7

 

Inversion des deux, avec un écart plus faible

Nicolas DUPONT-AIGNAN

4,70

7,3

 

Jean LASSALLE

1,21

0,3

 

Inversion des cinq avec un répartition différente des voix et une candidate totalement inexistante au village

Philippe POUTOU

1,09

0,8

 

François ASSELINEAU

0,92

0,5

 

Nathalie ARTHAUD

0,64

0,0

 

Jacques CHEMINADE

0,18

0,3

 

 

 

En projection, si, d'une part, les consignes de votes des différents partis sont respectées, et, d'autre part, les partisans de Mélenchon, Poutou et Arthaud votent massivement blanc, le deuxième tour, pour ce qui est du village, devrait voir l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence. Mais est-ce que ce sera pareil au niveau national ?

 

Avec des "si"… Les reports de voix, la discipline de parti, le sentiment intime de chaque électeur, les gaffes des candidats produisent des choses très inattendues par moment. Le suspens reste entier !

 

Seule réelle cause de satisfaction de ce premier tour pour le village, le taux record de participation. Il faut espérer qu'il se maintiendra pour le second tour. Et pourquoi pas, faire encore mieux !

 

Pour en savoir plus, voir le site http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/04/24/presidentielle-ou-les-candidats-du-premier-tour-ont-ils-fait-leurs-meilleurs-scores_5116415_4355770.html qui présente des cartes très bien faites pour chaque candidat, par commune et par département.

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25 avril 2017 2 25 /04 /avril /2017 13:41

En faisant une recherche très simple sur internet, on trouve rapidement de nombreux articles. J'ai repris comme titre la première phrase de l'article que je retranscris ci-dessous (http://www.zinfos974.com/Xavier-Jugele-le-policier-tue-jeudi-soir-aux-Champs-Elysees_a113486.html) :

 

"Xavier Jugelé avait 37 ans. Il est la 248ème victime du terrorisme en France depuis 2015. Le policier a été tué jeudi soir sur les Champs-Elysées par un terroriste. Deux autres policiers et une touriste allemande ont également été blessés par balles. L'auteur de la fusillade, Karim C., criminel récidiviste motivé par une haine anti-flics, a été abattu par les forces de l'ordre.

Membre de la 32e compagnie de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police de Paris, Xavier Jugelé était, selon ses collègues interrogés par le site Marianne, un policier "volontaire et engagé".

Il était d'ailleurs mobilisé le soir du 13 novembre 2015, à l'extérieur du Bataclan à Paris. Xavier Jugelé avait été interrogé par le magazine anglais People, lors du concert de réouverture de la salle de concert, le 12 novembre dernier.

L'homme, pacsé, sans enfant, laisse derrière lui un concubin. Il était membre de Flag, association de soutien et de défense des Policiers & Gendarmes LGBT (lesbienne, gay, bi & trans), de lutte contre les LGBT-phobies et les discriminations. L'association lui a d'ailleurs rendu hommage sur Twitter. "

 

Voilà pour l'article d'origine. A la suite de l'article, il y a toute une série de réactions d'internautes, dont certaines concernent le dernier paragraphe précisant l'adhésion de Xavier Jugelé à l'association Flag. Certains disent que c'est un scandale de faire état de cet engagement, d'autre disent que c'est normal…

 

Pour ma part, je me demande, sans avoir la réponse (ne voir aucune hiérarchisation dans les éléments qui suivent, mais une simple énumération dont l'ordre pourrait être complètement différent) :

- si Xavier avait été membre de la communauté juive, cela aurait-il été mentionné en dernier paragraphe,

- si Xavier avait été noir de peau, cela aurait-il été mentionné en dernier paragraphe,

- si Xavier avait été d'origine arable, cela aurait-il été mentionné en dernier paragraphe,

- si Xavier avait été parent d'une personnalité politique cela aurait-il été mentionné en dernier paragraphe,

- si Xavier avait été journaliste, cela aurait-il été mentionné en dernier paragraphe,

- si, si, si, si…

 

On pourrait en faire des lignes basées sur l'origine ethnique, sociale, culturelle, politique…

 

Alors moi, ce dernier paragraphe, il ne me gène pas. Il ne me semble ni provocateur, ni diffament, ni infamant, ni ostentatoire, ni dissimulé…

C'est simplement la réalité de la vie des gens qui composent notre société. Nous ne sommes pas que des numéros de sécurité sociale, dénués de réalité physique. Il y a bien derrière les noms des personnes qui sont d'une certaine origine, d'un bord politique, d'une orientation sexuelle, d'un courant philosophique…

 

Une question importante, parmi toutes celles que ces épisodes terroristes peuvent poser, est celle du choix de la cible. Pouvait-il être basé sur le choix de vie de Xavier ? L'enquête le dira peut-être. Mais pour ce cas précis, peut probable tout de même que le terroriste ait eu ne serait-ce que l'idée d'aller lui-même enquêter sur ses futures victimes. Il ne savait sans doute même pas que ce soir là il allait tirer. Il ne connaissait sans doute pas leur nom, leur origine. Ni plus l'origine de Xavier que l'origine des deux autres policiers blessés. La touriste blessée est allemande, elle aurait aussi bien pu être chinoise ou russe, ou auvergnate ou bretonne. Ça ne change rien à l'acte.

 

La connerie est aveugle à tout cela.

 

A voir, le très bel article posté sur le site de RTL (http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/hommage-a-xavier-jugele-je-souffre-sans-haine-dit-etienne-cardiles-7788279325), qui relate toute l'émotion et la justesse de la déclaration du conjoint de Xavier (à voir et écouter), lors de l'hommage officiel du 24 avril, en présence du président Hollande, de personnalités politiques de tous bords, de personnels de la police et de la gendarmerie. "Xavier, jeudi matin comme de coutume, je suis parti travailler et tu dormais encore." On croirait le début d'un poème. D'une certaine façon, c'en est un. Ce texte est magnifique. Tant pour l'hommage à la personne de Xavier, que pour l'hommage aux forces de sécurité (police et gendarmerie).

 

Et tiens, peut-être que je vais aller voir pour une adhésion à Flag ! "Quand l'un tombe, un autre doit se relever" (ce n'est pas de moi, et cela a été dit dans des circonstances encore bien plus sombres…).

 

Que la paix vienne sur le monde, et pour le conjoint, les parents, la famille et tous les proches de Xavier Jugelé et de toutes les autres victimes des actes terroristes.

Hommage rendu à la direction générale de la gendarmerie nationale

Hommage rendu à la direction générale de la gendarmerie nationale

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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 21:18

Cette année, le concours est d'un niveau rarement égalé ! Il y a de nombreux titres très intéressants, des mélodies recherchées, des orchestrations fouillées, des visuels nouveaux... Très difficile de choisir un gagnant. Ils seraient plusieurs à mériter le titre. Mais comme il n'en faut qu'un, comme dans toute compétition... Quel casse-tête, et quel suspens au moment des votes !

Concours Eurovision 2016

Mes favoris, dans l'ordre, sont donc : France, Australie, Russie, Suède, Lettonie.

Pour Pascal, ses favoris sont : France, Lithuanie, Croatie, Suède, Russie.

Et le trio gagnant est : Ukraine, Australie, Russie,

Bravo à tous les candidats, et bravo à tous les organisateurs. La réforme des votes était un grand moment de suspens.

Bravo aussi à Amir, c'était une très belle prestation, et un résultat tout à fait honorable.

Pour le détail :

Belgique : elle a de l'énergie la petite !

Rep Tchèque : c'est une belle ballade, mais bien trop sage pour ce concours

Pays-Bas : toujours aussi gentiment rétro…

Azerbaïdjan : pas mieux qu'à la demi-finale.

Hongrie : la force tranquille, ça me plait bien, mais je ne sais pas si ça peut être assez fort pour gagner. Mais ça donne envie de chanter avec lui.

Italie : c'est calme et tranquille, sans plus d'intérêt

Israël : une belle voix, mais je ne vois pas cette chanson gagnante.

Bulgarie : sans plus.

Suède : calme et puissant à la fois, simple et musical

Allemagne : passons sur le look improbable. Il reste une chanson sans grand intérêt.

France : très belle prestation. De l'espoir pour cette belle chanson très bien interprétée.

Pologne : doucement hors contexte, sympa, mais pas dans le courant.

Australie : la plus belle voix du concours, avec une douceur et une puissance, une intensité…

Chypre : c'est un genre qui ne parle qu'à ceux qui l'aiment déjà.

Serbie : comme pour la demi-finale, c'est puissant, un titre bien écrit et interprété.

Lithuanie : ça bouge bien, c'est sympa, mais pas aussi intense que d'autres candidats

Croatie : la musique est entêtante, j'aime bien, un petit côté Björk.

Russie : c'est une très bonne chanson, mélodique, que l'on retient bien et bien servie par le visuel;

Espagne : c'est assurément dansant, mais je n'accroche pas plus que ça.

Lettonie : du rythme, de la puissance, ça bouge bien et ça passe bien

Ukraine : de la profondeur, de l'émotion, de la voix... très bonne prestation.

Malte : pas plus charmé que la première fois, en ce qui concerne la chanson.

Géorgie : pas vraiment conquis par ce titre, qui me ramène 30 ans en arrière.

Autriche : et bien j'aime cette fraicheur, et cette musique optimiste

Royaume-Uni : très efficaces les deux petits anglais…

Arménie : je tairai ce que le vulgaire de la présentation m'inspire… Oups, je l'ai dit ?

Amir, candidat français, très bonne prestation

Amir, candidat français, très bonne prestation

Jamala, représentante de l'Ukraine, vainqueur de l'Eurovision 2016

Jamala, représentante de l'Ukraine, vainqueur de l'Eurovision 2016

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23 mai 2015 6 23 /05 /mai /2015 21:59
Concours Eurovision Vienne 2015

Encore un super show.

En début de soirée, j'ai donné mon pronostique : Suède, Israël, Espagne, Lettonie, Roumanie.

Et le grand gagnant est : SUEDE !

Mais quel suspens pour les votes... Content pour le candidat suédois : Måns Zelmerlöw

C'est tout à fait mérité.

Concours Eurovision Vienne 2015
Concours Eurovision Vienne 2015

Et en quelques mots :

Slovénie : je ne comprends toujours pas pourquoi ils ont des écouteurs sur les oreilles… Concept incompréhensible, et voix bofffffff

France : joli voix, beau titre, mais quelle chance pour un concours comme celui là…

Israël : c'est dansant, plein de vie

Estonie : chanson pas mal écrite, mais ça manque de caractère dans l'interprétation

Royaume-Uni : chanson de comédie musicale. C'est pas mal, mais où est le reste de la comédie. Toute seule ça ne veut rien dire.

Arménie : beau, mais pas dans le ton du concours

Lituanie : c'est bien mené, la salle réagit bien, c'est entrainant

Serbie : ça met le feu dans la salle, c'est top

Norvège : une balade sympa, bien chantée, mais bon, on a entendu ça 50 fois

Suède : j'adore, c'est super musicalement, et visuellement.

Chypre : toujours aussi gentil, gentil, gentil…

Australie : bien tenté les australiens, mais ça manque un peu de caractère

Belgique : toujours aussi inutile comme chanson

Autriche : bizarre cette haine du piano qu'on fait bruler. C'est simplement sans saveur

Grèce : déjà entendu 51 fois aussi

Monténégro : j'aime l'authenticité

Allemagne : proche de l'ennuyeux

Pologne : rien à signaler… bof

Lettonie : c'est prenant, la voix a de la puissance

Roumanie : j'aime beaucoup la mélodie

Espagne : belle prestation vocale, visuelle… très bien

Hongrie : inutile aussi…

Géorgie : beaucoup de bruit pour peu de musique audible au final

Azerbaïdjan : il manque toute la comédie musicale qui va autour de cette chanson

Russie : bof, bien chanté, mais déjà vu 52 fois

Albanie : ça sonnait un peu faux

Italie : un genre bien connu maintenant, mais justement, ça manque d'originalité

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 00:15

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Eurovision-2014-1Eurovision 2015 Copenhague (Danemark) : victoire de Conchita Wurst (Autriche)

 

 

Ah, si la France pouvait gagner cette année ! La chanson est un peu décalée, mais pour le coup, on ne peut pas l'accuser d'être cul-cul ou gnian-gnian…

 

Mais pas de doute sur une chose, c'est du grand spectacle. Il y a des moyens gigantesques mis en place par la télévision danoise pour ce show. De toutes les façons, on connait déjà comment ça va se passer. Ceux qui aiment vont adorer, et ceux qui n'ont que du dénigrement pourront dénigrer à volonté !

 

Eurovision-2014-2Déjà, en début de spectacle, le défilé des candidats est une nouveauté bien sympathique.

 

Pour le détail des prestations, voir plus bas.

 

Mon pronostique :

Arménie, Azerbaïdjan, Hongrie, Finlande et Autriche

 

Et au final, les 5 premiers sont :

Autriche, Pays-Bas, Suède, Arménie, Hongrie

 

Pas trop mauvais le pronostique !

 

Même si la chanson de Conchita Wurst n'était pas "La" meilleure pour moi, c'est tout de même une chanson de qualité, servie par une voix généreuse, forte et touchante. C'est un excellent choix du public européen. Et je suis même très heureux de ce choix, car il sera difficile de prétendre que tout cela n'est qu'un jeu d'alliances politiques et de voisinage. Il ne me semble pas que l'Autriche passe pour une grande puissance ou compte une diaspora de plusieurs millions d'Autrichiens répartis dans tous les pays d'Europe ! Il faudra bien admettre qu'il y a quelque chose dans cette prestation qui a séduit…

 

Eurovision-2014-3

 

Au programme de ce show et concours : pays, interprète / titre

 

01 – Ukraine : Mariya Yaremtchouk / Tick-Tock

Difficile d'être premier. Chanson bof, mais qui bénéficiera peut être d'un vote de soutien de la part des européens en raison des évènements actuels…

 

02 – Biélorussie : Teo / Cheesecake

Pas désagréable comme chanson. Mais suffisant pour gagner ?

 

03 – Azerbaïdjan : Dilara Kazimova / Start a fire

Très belle chanson, très belle voix, très belle chanteuse, et au résultat une superbe prestation avec le rappel du son national avec le son de la flûte locale.

 

04 – Islande : Pollapönk / No prejudice

Je ne suis pas client du tout. Mais il faut reconnaître que ça a fait le show.

 

05 – Norvège : Carl Espen / Silent storm

Jolie ballade, mais qui a largement bénéficié des effets visuels de la scène.

 

06 – Roumanie : Paula Seling & Ovi / Miracle

Oui, du rythme, etc… mais moi ça me laisse sur ma faim.

 

07 – Arménie : Aram Mp3 / Not alone

Quelle puissance dans cette chanson ! L'orchestration est super. J'adhère totalement.

 

08 – Monténégro : Sergej Ćetković / Moj svijet

Une belle ballade, très classique, mais jolie.

 

09 – Pologne : Donatan & Cleo / My słowianie

Bon, je reconnais, il y a le côté "national" que j'aime bien, avec la musique et les costumes. Pour le côté vulgaire, c'est national aussi ? Je ne pense pas. Un effet de la mondialisation sans doute…

 

10 – Grèce : Freaky Fortune feat / Rise up

Une chanson qui va faire danser dans les boites de nuit, grecques en tout cas…

 

11 – Autriche : Conchita Wurst / Rise like a Phoenix

Et bien moi, j'aime ces chansons "à voix". Et il faut reconnaître que de la voix, il y en a !

 

12 – Allemagne : Elaiza / Is it right?

Pour le coup, un peu trop teuton pour moi. C'est du style bavarois des montagnes…

 

13 – Suède : Sanna Nielsen / Undo

Là aussi, une chanson "à voix". C'est efficace, mais très classique.

 

14 – France : Twin Twin / Moustache

Et bien, pas trop mon style, mais je trouve ça "punchy" et plutôt bien mené. Je pense que le style décalé, jeune, peut séduire.

 

15 – Russie : Tolmatchevy / Shine

Bien mené, style classique… Donc bien, mais rien à déclarer…

 

16 – Italie : Emma / La mia città

Ouais, et après ?

 

17 – Slovénie : Tinkara Kovač / Spet

Bof, même s'il y a une flûte traversière, ça reste assez fade.

 

18 – Finlande : Softengine / Something better

Ça met le feu ! Très bon son, j'aime bien.

 

19 – Espagne : Ruth Lorenzo / Dancing in the rain

C'est joli, mais rien se special. Malgré la voix de la chanteuse.

 

20 – Suisse : Sebalter / Hunter of stars

Une chanson des alpages…?

 

21 – Hongrie : András Kállay-Saunders / Running

Bonne chanson, bien défendue par l'interprète. Il y a du son, du rythme et même un message, ce qui ne gâche rien.

 

22 – Malte : Firelight / Coming home

De la country maltaise… si, si, ça existe !

 

23 – Danemark : Basim / Cliché love song

Il y a de l'enthousiasme, de la bonne humeur. Mais rien qui ne me bouleverse.

 

24 - Pays-Bas : The Common Linnets / Calm after the storm

Un duo, pas mal. C'est tranquille, simple, joli, mais ça manque de caractère.

 

25 - Saint-Marin : Valentina Monetta / Maybe

Jolie chanson, mais aucune chance.

 

26 - Royaume-Uni : Molly / Children of the Universe

Bof, rien à signaler…

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 16:39

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SaintLeon-01Saint Léon, 10 novembre, mais également "Saint Lionel"

 

 

Je le reconnais… Après de très longues recherches dans mes livres et sur internet, je n'ai toujours pas réussi à mettre la main sur un "Saint Lionel". En ce 10 novembre, il faut donc faire un retour aux sources. Car "Lionel" est un dérivé de Léon, qui veut dire "lion", au même titre que ces autres prénoms : Léo, Léonide, Léonce ou Léonien.

 

Alors, qui est ce "Saint Léon" ?

 

Il s'agit du pape Léon Ier le Grand, 45ème pape (440-461)

 

Originaire de Toscane ou de Rome, né entre 390 et 400… On ne sait pas grand-chose du début de sa vie. Il est archidiacre de Rome pendant les règnes de ses deux prédécesseurs Célestin Ier (422-432) et Sixte III (432-440). C'est au cours d'une mission en Gaule en 440 que Sixte III décède et qu'il est élu pape par le peuple de Rome.

 

Il se signale par la lutte contre les sectes et différentes hérésies, notamment le priscillianism.

Il prend définitivement position pour la double nature du Christ en une seule personne (en opposition à l'hérésie du monophysisme), dans la lettre adressée en 449 au patriarche Flavien de Constantinople, connue sous le nom de "Tome à Flavien". Il ne peut cependant pas faire entériner ce dogme lors du concile d'Ephèse (449) convoqué par l'empereur Théodose II. Il faut attendre l'arrivée de l'empereur Marcien, et surtout de l'impératrice Pulchérie, pour que Léon Ier impose sa pensée lors du concile de Chalcédoine (451). Malgré le soutien de l'impératrice, il ne peut empêcher que les conclusions du concile reconnaissent une égalité de droit de l'évêque de Rome et du patriarche de Constantinople (les deux capitales de l'Empire). En effet, il affirme que l'évêque de Rome a doit à la primauté en sa qualité d'héritier de de l'apôtre Pierre.

 

Il doit ensuite faire face à l'invasion des Huns. Afin de préserver Rome, il va à Mantoue à la rencontre d'Attila, et obtient de lui l'arrêt de l'avancée des Huns ce qui sauve Rome (452). En 455, il ne peut pas s'opposer au passage des Vandales. Il ne peut que négocier la sauvegarde des personnes et l'interdiction des viols et incendies, mais la ville est tout de même mise à sac…

 

Léon Ier meurt le 10 novembre 461.

 

Le prénom de Léon désigne plusieurs saints et bienheureux

 

Des "Léon", il n'y en a pas un. Alors même si quelqu'un a loupé la date du 10 novembre, il est possible de se rattraper sur l'une des dates suivantes !

 

Alors faites votre choix dans la liste des fêtes :

 

Léon, martyr à Patare en Lycie (IIIème siècle), 18 février

Léon, martyr à Rome (IIIème siècle), 1er mars

Léon, évêque (IVème siècle), 14 mars

Léon, martyr à Myre en Lycie (IVème siècle), 18 août

Léon Ier le Grand, Pape (45ème) de 440 à 461 (+ 461), 10 novembre

Léon de Thrace, empereur byzantin (+ 474) qui publia une loi interdisant le travail et le commerce le dimanche ( ! ), 20 janvier

Léon, évêque de Sens (+ 541), 22 avril

Léon, abbé de Mantenay (+ 550), 25 mai

Léon II, Pape (80ème) de 681 à 683 (+ 683), 3 juillet

Léon, évêque de Catane en Sicile (+ 787), 20 février

Léon, évêque, martyr à Andrinople en Bulgarie (+ 813), 22 janvier

Léon III, Pape (96ème) de 795 à 816 (+ 816) qui couronna Charlemagne empereur, 12 juin

Léon IV, Pape (103ème) de 847 à 855 (+ 855), 17 juillet

Léon de Carentan, archevêque de Rouen puis de Bayonne, évangélisateur du Labourd, de la Navarre et de la Biscaye, (+ 900), 1er mar

Léon Luc, abbé de Corléon (+ v. 900), 1er mars

Léon IX, Pape (150ème) de 1049 à 1054 (+ 1054) qui ne put éviter le grand schisme d'Orient (séparation de l'Eglise Orthodoxe), 19 avril

Léon Ier, abbé de La Cava près de Naples (+ 1079), 12 juillet

Léon, ermite en Calabre (XIIème siècle), 5 mai

Léon, frère mineur, martyr à Ceuta (+ 1227), 10 octobre

Léon II, abbé de Cava en Campanie (+ 1295), 19 août

Léon (Léo) Tanaka, religieux jésuite, martyr à Omura au Japon (+ 1617), 1er juin

Léon Sukeyemon, marin, martyr à Nagasaki au Japon (+ 1622), 19 août

Léon-Ignace Mangin, jésuite français missionnaire, martyr en Chine (1857-1900), 20 juillet

Léon Dehon, fondateur de la Congrégation des prêtres du Sacré-Cœur (1843-1925), 12 août

Léon Emmanuel Legua Marti, prêtre franciscain, martyr de la guerre civile espagnole, à Madrid en Espagne (+ 1936), 26 septembre

Léon Inchausti, prêtre, martyr en Espagne (+1936), 25 juillet

Léon Nowakowski, prêtre de Wroclawek en Pologne, martyr de la IIème guerre mondiale à Piotrkow Kujawski en Pologne (1913-1939), 31 octobre

Léon Wetmanski, évêque de Plock en Pologne et martyr de la IIème guerre mondiale, au camp de concentration de Dzialdowo en Pologne (1886-1941),

 

Les autres fêtes du 10 novembre

 

Comme il y a plus de saints que de jours dans l'année, il est également possible de penser aux saint(e)s et bienheureux(ses) suivant(e)s.

 

Adelin(+ 910), abbé de Saint-Calais (Sarthe) et évêque de Sées de 884 à 910.

Aedthmac Brice (VIème siècle), disciple de saint Illadan et évêque en Irlande (?).

André Avellin(+ 1608), prêtre et docteur en droit.

André de Baudiment(+ 1142), moine cistercien de l'abbaye de Pontigny (Bourgogne) et fondateur de l'abbaye de Chablis.

Anien(Ier siècle), converti par l'évangéliste saint Marc, et son successeur comme évêque d'Alexandrie.

Arsène de Cappadoce(1840-1924), moine et ascète chrétien dans la Cappadoce turque musulmane, il organisa la migration des grecs de Cappadoce vers la Grèce suite à la décision de leur expulsion de Turquie (1924).

Baudolin(VIIIème siècle), ermite près d'Alessandria en Lombardie.

Constantin de Géorgie(+ 842), roi de Géorgie qui favorisa l'évangélisation des Géorgiens.

Elaeth(VIème siècle), roi breton (Angleterre) chassé de son royaume qui devint moine.

Eraste(Ier siècle), compagnon de l'apôtre saint Paul.

Georges du Puy(+ 84), premier évêque du Velay.

Gobrien de Vannes(+ 735), évêque de Vannes, qui se retire en tant qu'ermite près de Josselin.

Guerambaut(+ 965), moine à l'abbaye bénédictine de Hirschau dans le Wurtemberg.

Jean de Ratzebourg(+ 1066), écossais évangélisateur de la Baltique, puis évêque de Ratzebourg, puis martyrisé par des païens germaniques.

Just de Rochester(+ 632), évangélisateur des peuples anglo-saxons.

Luseur(Ludre) (+ 99).

Milos(IVème siècle), martyrisé par le roi des Perses.

Moniteur(Vème siècle), évêque d'Orléans.

Oreste(IVème siècle), médecin chrétien à Tyane en Cappadoce, martyr.

Probe(+ vers 175), évêque de Ravenne.

Space(Espes) (+ 362), martyr aux Andelys (Normandie).

Théoctiste(VIème siècle), jeune fille qui fut enlevée dans l'île de Lesbos par des pirates, qui parvint à s'échapper et à rejoindre l'ile de Paros où elle vécut en ermite.

Tibery(Tibère) (IVème siècle), martyr vers Agde.

 

 

Donc bonne fête à tous (et toutes) les Lionel, Léon, Léo, Léonide, Léonce, Léonien, Adelin, Aedth, André, Anien, Arsène, Baudolin, Constantin, Elaeth, Eraste, Georges, Gobrien, Guerambaut, Jean, Just, Milos, Moniteur, Oreste, Probe, Space (Espes), Théoctiste, Tibery (Tibère), …

 

SaintLeon-02

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 21:09

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Don d'organe - journée mondiale du 17 octobre 2013

 

C'est simple, c'est oui !

 

DonOrgane-2013

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